Des paysages édéniques et diversifiés
Troisième plus grande île du Pacifique située à 1500 km de l’Australie, la Nouvelle-Calédonie regroupe la Grande Terre qui est l’île principale, complétée par les îles Loyauté à l’Est, l’île des Pins au Sud et les îles Bélep au Nord.
Outre les paysages édéniques des îles, ceux de la Grande Terre sont extrêmement diversifiés ; entre les terres rouges oxydées et les lacs du Sud, la côte Ouest aride avec ses plaines dénudées et ses savanes à niaouli, la végétation luxuriante et la forêt humide de la côte Est, tandis qu’au centre du territoire s’enchaînent vallées, rivières et forêts.
« Hot spot » de la biodiversité planétaire, le récif néo-calédonien représente la seconde plus grande barrière de corail au monde, dont quelque 15 000 km2 répartis en six sites sont inscrits au Patrimoine Mondial de l’Humanité. On observe même à certains endroits un double ou triple récif-barrière (on en dénombre moins de dix dans le monde) !
Particularités culturelles de la Nouvelle-Calédonie
À l’instar de ses paysages, l’archipel jouit d’un formidable brassage ethnique : Kanak (mélanésiens), Calédoniens appelés « Caldoches », Métropolitains appelés « Z’oreilles », Européens, Wallisiens, Polynésiens, Asiatiques… Près de 270 000 habitants vivent ensemble sur le même caillou.
La population kanak dont les ancêtres les Austronésiens ont commencé à peupler l’archipel il y a 3000 ans, représente moins de 44% de la population.
Il existe près d’une trentaine de dialectes kanak et le respect des traditions et de l’autorité locale fait partie de la vie quotidienne.
La coutume et les règles de politesse sont encore bien vivantes en brousse et dans les îles. À l’occasion des visites en tribu, il est d’usage de « faire la coutume », c’est-à-dire d’offrir au chef un petit cadeau (paréo, cigarettes ou billets de banque…) en signe de respect.
Conditions climatiques générales
Climat tropical océanique tempéré par les alizés.
La saison chaude s’étend de novembre à mars avec des températures variant entre 22 °C et 31 °C, tandis que la saison fraîche commence en avril avec des températures comprises entre 15 °C et 26 °C.
La période entre décembre et avril est propice aux cyclones et tempêtes accompagnées de pluies torrentielles. Températures moyennes de l’archipel : janvier : air 29 °C – mer 25 °C / février : air 29 °C – mer 26 °C.
La faune et flore calédoniennes
De par leur isolement total pendant 30 millions d’années, la flore et faune calédoniennes ont évolué en vase clos et offrent une biodiversité exceptionnelle avec un taux d’endémicité le plus élevé au monde.
À elle seule, la forêt calédonienne compte plus de 2500 espèces végétales endémiques, ce qui lui a valu le titre de « premier jardin botanique du Pacifique sud ».
L’IRD (Institut de recherches et de Développement) a recensé près de 20 000 espèces marines avec nombre de coquillages rares et de fossiles vivants, dont le fameux nautile qui a très peu évolué depuis 400 millions d’années.
Les institutions et les autorités coutumières, soucieuses de préserver leurs sites naturels et culturels ont mis en place des mesures de protection sévères et des réserves naturelles visant à protéger les zones les plus fragiles et à éviter la disparition d’espèces menacées, telles que la tortue de mer, le dugong ou le cagou, emblème de l’archipel et curieux échassier qui a la particularité d’aboyer et de courir.
Les récifs et le lagon, un site du patrimoine mondial de l’UNESCO
Le récif corallien de Nouvelle-Calédonie, reconnu par la communauté internationale comme un « hot spot » de la biodiversité planétaire dans un excellent état de conservation, a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO en juillet 2008.
Ce projet d’inscription a été initié en 2001 par des associations locales de protection de l’environnement et a été soutenu ensuite par les assemblées provinciales, le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie et le sénat coutumier, soutien indispensable pour assurer le succès de l’initiative.
L’inscription concerne une série de six sites représentatifs de l’ensemble des récifs de Nouvelle-Calédonie. Ce « bien en série » proposé à l’UNESCO sous le titre « les lagons de Nouvelle-Calédonie : diversité récifale et écosystèmes associés » contient plus de 15 000 km2 de lagons et récifs, soit 60% des lagons de la Grande Terre et des îles Loyauté.
Cette inscription est un grand pas pour la destination qui va ainsi pouvoir renforcer la reconnaissance internationale de la valeur exceptionnelle de ses lagons et de ses récifs coralliens. D’autres parts, cela va permettre de favoriser la prise de conscience locale des enjeux de la protection du milieu marin, d’inscrire la Nouvelle-Calédonie dans une démarche de développement durable reconnue et soutenue au niveau international et enfin de promouvoir l’image « nature » de la Nouvelle-Calédonie pour favoriser un tourisme écoresponsable.
Protection des requins en cours
L’Assemblée de la Province Sud a adopté, en 2013, un texte qui a permis de classer les requins en espèces protégées et d’interdire le « finning » (découpe des ailerons de requins).
La pêche, la détention de requins sont interdits sur la totalité de la zone d’activité exclusive (ZEE) soit 1,4 million de km2.
De même l’alimentation de requins en plongée dans le but de les attirer pour mieux les filmer est interdite.
Sanctuaire des baleines
On estime entre 300 et 600 le nombre de baleines à bosse qui transitent en Nouvelle-Calédonie entre juillet et octobre.
Depuis 2003, le Congrès de Nouvelle-Calédonie a déclaré sa zone économique exclusive « sanctuaire baleinier ». La Province Sud a récemment élargi ce sanctuaire à tous les mammifères marins, notamment les dauphins et les dugongs, dans les eaux sur lesquelles elle a autorité.
Un dépliant de bonne conduite pour observer les baleines a été édité par la Direction des ressources naturelles de la Province Sud.
Énergies renouvelables
Depuis quelques années, l’utilisation de l’énergie solaire est devenue très prisée en Nouvelle-Calédonie, qui multiplie les installations de chauffe-eau solaires ainsi que de panneaux solaires. Les zones les plus isolées de Nouvelle-Calédonie peuvent ainsi avoir l’électricité.
Depuis l’implication de l’ADEME (Agence française de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie) dans les problèmes d’environnement en Nouvelle-Calédonie en 1995, 1500 installations photovoltaïques, 50 pompages photovoltaïques, 2500 chauffe-eau solaires, 4 installations éoliennes et 13 installations hydroélectriques ont vu le jour.
D’après l’organisme, l’archipel possèdera dans un proche avenir, une véritable vitrine technologique en matière d’énergie photovoltaïque et éolienne.
Évènements nautiques de la Nouvelle-Calédonie
Cercle Nautique Calédonien, la section Alizés
La section Alizés du Cercle nautique calédonien (CNC) regroupe les « voileux » du club comptant parmi 1 700 adhérents.
Cette section autonome organise un calendrier de régates sur voiliers habitables, de février à décembre, ouvertes à tous, membres du club ou non.
Son programme compte des rencontres entre régatiers purs et durs ainsi que des concentrations de voiliers où l’ambiance est plus à l’amusement qu’à la course avec des barbecues sur les îlots ou dans les baies.
Un
Tour de Calédonie à la voile
Le Tour de Calédonie à la voile d’est en ouest : Le Tour de Calédonie à la voile d’est en ouest dont la première édition a été disputée du 13 au 19 septembre 2008, est en train de devenir une référence en matière de courses. La signature d’une convention entre le CNC et Groupama, avec Franck Cammas comme parrain, va en ce sens.
Les concurrents doivent parcourir 600 milles et établir une base de temps à battre. Nouméa est le point de départ et d’arrivée de cette compétition et deux points de contournement sont obligatoires, dont le cap N’Dua, au Sud et l’extrémité Nord-Est du grand passage.
Tous les bateaux de classe habitable classés dans la jauge ORC club peuvent y participer.
Trois types de classement sont proposés pour les monocoques en temps réel, un autre pour les monocoques en temps compensé et un troisième pour les catamarans en temps réel.
Le tour de Calédonie à la voile est organisée: https://cnc.asso.nc/evenements/2020/new-caledonia-groupama-race
Championnat de Nouvelle-Calédonie de Hobie CAT 16
Le championnat de Hobie CAT 16 se déroule sur deux week-ends consécutifs dans la baie de Sainte-Marie. Le 15e Championnat du monde d’Hobie CAT 16 a été organisé du 1er au 13 avril 2002 et a donné lieu à la plus grande régate jamais organisée en Nouvelle-Calédonie. En 2014 les championnats du monde se déroulèrent à nouveau sur le plan d’eau calédonien.
Vue d’ensemble des installations maritimes
La Nouvelle-Calédonie compte plusieurs marinas qui accueillent les plaisanciers dans les meilleures conditions de confort, du super yacht à l’embarcation la plus modeste, à quai ou au mouillage, à Nouméa, Wé (Lifou), Hienghène ou Koumac…
À Nouméa, les marinas se situent à proximité du marché, des restaurants, des cybercafés, de la poste et des animations.
Port Moselle est le port de plaisance le plus important de Nouméa, mais aussi du territoire. En tant que port d’entrée et d’escale en Nouvelle-Calédonie, tout navire de plaisance doit s’y accoster dès son arrivée pour remplir les formalités nécessaires à l’obtention du droit de port auprès de la capitainerie et des services de douane et d’immigration.
Le Cercle Nautique Calédonien peut accueillir 620 bateaux sur ses 17 pontons flottants. Équipé d’un Club-house avec bar, d’une brasserie et restaurant, d’une aire de carénage et élévateur, il accueille des courses hauturières en provenance des pays voisins et organise des rallyes dans le lagon calédonien, des concours de pêche au gros, et des soirées.
Une dizaine d’entreprises de location titulaires du label qualité professionnel proposent toute une gamme de voiliers, monocoques ou catamarans et des bateaux à moteur avec ou sans skipper. Équipés de tout le confort moderne, ces bateaux permettent de naviguer en toute sécurité sur le lagon et en mer, de mouiller près des îlots ou au fond des baies…
Des charters d’un à plusieurs jours, sont également proposés sur des bateaux classés NUC aux normes de sécurité professionnelles, sous la responsabilité d’un équipage ou skipper qualifié. Une solution idéale pour découvrir en toute sérénité les plus beaux mouillages de l’archipel grâce au professionnalisme et à l’expérience de l’équipage.
Exploitation du domaine maritime
La Zone Économique Exclusive maritime de la Nouvelle-Calédonie couvre 1 450 000 km2, soit la moitié de la Méditerranée. L’activité de pêche professionnelle de l’archipel comprend trois filières distinctes.
La pêche lagonaire est opérée à l’intérieur du lagon, dont les produits (holothuries et trocas) sont destinés à la fois au marché local et à l’exportation vers les pays asiatiques. Destinée au marché local, la pêche côtière est pratiquée à l’extérieur du lagon pour la capture des poissons profonds et des poissons pélagiques des eaux territoriales.
Enfin, la pêche hauturière est pratiquée dans la ZEE à partir de navires palangriers et s’oriente vers la capture de thons (blancs, jaunes), de marlins, de requins makos ou d’espadons principalement exportés vers l’Europe et le Japon.
En ce qui concerne la pêche de plaisance et autovivrière, elle est estimée à 3 500 tonnes par an et se pratique surtout à l’intérieur du lagon.
Le secteur de l’aquaculture repose principalement sur la filière crevette, qui a démarré au début des années 80, après des recherches menées par l’IFREMER pour déterminer les variétés de crevettes adaptées et les techniques de reproduction et d’élevage. L’activité figure aujourd’hui au second rang des exportations calédoniennes. Pour la campagne 2006-2007, 19 fermes d’une surface totale de 640 ha ont produit 1 800 tonnes.