En raison de l’élargissement de la zone opérationnelle et le fait qu’ils ciblaient un tiers seulement de leur quota, les baleiniers japonais ont pu impunément violer le verdict de la Cour internationale de Justice (CIJ) stipulant l’arrêt des activités de la chasse à la baleine japonaise dans l’océan Austral.
Sea Shepherd Conservation Society (SSCS) dénonce le laxisme des nations membres de l’ONU, et en particulier de la Nouvelle−Zélande et l’Australie
Sea Shepherd Global espérait que les nations membres de l’ONU, et en particulier la Nouvelle−Zélande et l’Australie, soutiendraient le verdict de la CIJ. Elles ne l’ont pas fait.
À défaut, Sea Shepherd Global s’attendait à ce que les gouvernements de la Nouvelle−Zélande ou de l’Australie lui fournissent au moins les coordonnées de la flotte japonaise lui permettant de recueillir des preuves sur la poursuite des activités illégales de cette dernière. Ils ne l’ont pas fait.
Afin de mettre un terme aux activités illégales des baleiniers japonais, il était d’autant plus impératif que ces preuves soient recueillies cette année.
Pourquoi un tel laxisme après avoir remporté le procès ?
Les membres du Sea Shepherd sont très déçus par les gouvernements australien et néo−zélandais qui baissent les bras alors qu’ils ont gagné le procès contre le Japon pour la chasse illégale qu’il pratique.
« Le Japon a passé outre à la décision rendue, et tout ce que l’Australie et la Nouvelle−Zélande se contentent de faire est de baisser les bras, permettant ainsi aux crimes des Japonais contre les baleines et l’humanité de se perpétuer. Ils font preuve d’un laxisme honteux.»
Cette saison, le Steve Irwin, le vaisseau amiral de Sea Shepherd Global, poursuivra ses efforts pour lutter contre les activités illégales dans une mer où la criminalité règne sans opposition de la part des gouvernements et où le braconnage représente une activité rentable pour des entreprises criminelles qui se croient au-dessus des lois.