Plusieurs centaines de poissons ont été découverts morts en mer ou le long des plages fin octobre dans diverses parties de Praslin, la deuxième île la plus peuplée de l’archipel, au sein de la réserve naturelle de Cousin, et à Mahé, l’île principale.
Une toxine à l’origine de la prolifération d’algues planctoniques affectant l’archipel
Les résultats préliminaires de tests effectués sur des échantillons de poissons et d’eau de mer prélevés aux Seychelles ont confirmé la présence d’une toxine le « polykrikide Cochlodinium » qui serait la principale espèce responsable de la prolifération d’algues planctoniques, affectant certaines régions de l’archipel de l’Océan Indien.
Bien que la principale espèce causant la prolifération d’algues ait été confirmée, les effets sur l’homme sont encore inconnus, d’où la prudence toujours en vigueur pour les personnes de ne pas consommer de poissons.
« Il n’y a aucune preuve que les espèces peuvent avoir des effets nocifs sur l’homme… Par conséquent, des tests plus complets et concluants devront être faits pour déterminer si et dans quelle mesure les espèces peuvent se révéler toxiques pour les humains quand ils consomment du poisson », a déclaré le directeur général de la SFA Vincent Lucas.
Selon le DG de la SFA, les espèces des récifs coralliens sont les principaux à risque, car ils consomment les plancton tandis que les espèces pélagiques sont moins vulnérables, car elles se déplacent loin des zones affectées.
Les résultats des tests pour déterminer le degré de toxicité pour les humains sont attendus en début de semaine prochaine, selon la SFA.