L’étude montre que le whale-watching s’est fortement développé depuis 2010, le sanctuaire Agoa comptant désormais 29 opérateurs, dont 20 exerçant depuis la Martinique, pour un chiffre d’affaire annuel global estimé à 2 165 000 €.
Les auteurs soulèvent que, malgré les efforts d’acteurs locaux, cette activité croit de manière très rapide – +3,2 opérateurs par an depuis 2010 – et non durable dont des lacunes au niveau du respect des règles d’approche et des messages transmis à bord.
Pour faire face à cette situation, l’étude propose en priorité la mise en place d’un régime d’autorisation préalable afin d’instaurer une gestion durable du whale-watching et le respect des populations de cétacés au sein d’Agoa.
Une commission « observation commerciale des cétacés » au sein du conseil de gestion Agoa
À l’issue de cette présentation de l’étude, lors du conseil de gestion d’Agoa, tenu le 6 novembre 2015 à Saint-Martin, les conseillers ont voté la mise en place d’une commission whale-watching qui devra discuter et proposer formellement des recommandations pratiques au conseil de gestion courant 2016. L’étude constitue ainsi une base de travail indispensable.
Elle fournit un recensement exhaustif des opérateurs de whale-watching dits « commerciaux » exerçant au sein d’Agoa, un « état zéro&,nbsp;» de l’activité sous la forme d’indicateurs socio-économiques et écologiques (qualité des approches, bilan des connaissances, …) dans l’objectif d’assurer son suivi à long terme.